Axège

Mode de prise en charge représentant une alternative à l’hospitalisation complète, la chirurgie ambulatoire1 apparaît comme une des réponses possibles pour les établissements souhaitant repenser l’organisation de leur activité et fait l’objet de nombreuses incitations de la part des pouvoirs publics :

  • instruction DGOS du 27 décembre 2010
  • suppression des bornes basses pour les GHM chirurgicaux de niveau 1
  • cible d’une activité de chirurgie ambulatoire supérieure à 50% à horizon 2016 contractualisée entre l’État et les ARS.

La chirurgie ambulatoire, des avantages en termes de qualité de soins et de coûts

Au delà des avantages identifiés au niveau de la qualité et la sécurité des soins chirurgicaux notamment par la limitation de l’exposition aux maladies nosocomiales, la chirurgie ambulatoire offre également des perspectives très intéressantes en termes d’optimisation et d’efficience de l’organisation et des ressources mais également en ce qui concerne la réduction des coûts pour les établissements et pour l’assurance maladie.2

Ainsi la Cour des comptes considère que le développement de la chirurgie ambulatoire permettrait d’économiser 5 milliards d’euros par an.3

Comment objectiver la pertinence du passage à l’ambulatoire ?

Bien que la chirurgie ambulatoire présente de nombreux avantages, elle n’est pas adaptable à toutes les prises en charge et à tous les cas. Le changement de mode de prise en charge ne doit pas se faire au détriment du patient et doit permettre aux établissements de continuer à répondre à leur double objectif :

  • La qualité des soins
  • La performance économique

Ainsi il convient de disposer d’outils permettant de comparer les impacts d’un point de vue médical mais aussi économique entre hospitalisation complète et ambulatoire.

Les Filières Internes de Production de Soins (FIPS) permettent d’analyser les parcours de soins avec une vision médicale et économique. Cette double perspective permet d’objectiver l’intérêt d’un passage à l’ambulatoire en anticipant les impacts pour le patient et pour l’établissement.

Retrouvez un exemple d’étude réalisée avec les FIPS

1« La chirurgie ambulatoire recouvre l’hospitalisation de moins de 12 heures sans hébergement de nuit. Ainsi, elle comprend les actes chirurgicaux programmés et réalisés dans les conditions techniques nécessitant impérativement la sécurité d’un bloc opératoire, sous une anesthésie adaptée et suivie d’une surveillance postopératoire en salle de réveil permettant, sans risque avéré, la sortie du patient le jour même de son admission. »

2 https://www.sante.gouv.fr/la-chirurgie-ambulatoire-une-alternative-a-l-hospitalisation-conventionnelle

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